Une anecdote savoureuse rapportée par Alice… C’était en 1967 ou 1968. Si vous avez la date précise, nous sommes preneurs !
Cette année-là, les conscrits, après avoir été déclarés "bons pour le service" à l’issue de leurs 3 jours, étaient de retour au village. Comme cela était de coutume, après avoir ripaillé et fait la fête, ils avaient charrié sur la place les pots de fleurs, les portes moustiquaires, les charrettes qui trainaient dans les rues. Mais en plus, cette fois, ils avaient décidé d'innover. Munis de quelques briques et de plâtre, ils avaient obstrué le passage de la porte (le "porche" comme on l’appelait alors), riant d'avance de la bonne farce qu'ils allaient jouer aux habitants. Leur méfait accompli, ils s'étaient couchés, épuisés de leurs fredaines. Le lendemain matin les ménagères, qui allaient chez le boulanger, le boucher ou l'épicier, avaient dû faire le tour pour se rendre au centre du village ! À 11 heures, le haut-parleur (placé tout en haut de la porte) avait appelé les artistes d'un jour à venir enlever leur œuvre. Pas bien réveillés (il avait fallu les secouer un peu), munis de marteaux, de brouettes et de pelles, ils avaient alors démoli, à regret, leur construction, non sans avoir toutefois oublié d'immortaliser leur chef-d’oeuvre...
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