Le conseil municipal de Sauvian, avec à sa tête Paul VIDAL, décida le 21 mai 1921 d'ériger un monument à la gloire des Sauviannais tombés durant la Grande Guerre. Il traita alors de gré à gré avec Jean MAGROU, sculpteur biterrois, 1er prix de Rome, ancien élève des sculpteurs Eugène THOMAS et Jean-Antoine INJALBERT, qui réalisa le coq de bronze érigé sur une colonne sur laquelle furent gravés les noms des 17 Sauviannais morts pour la France.

Le projet lui-même a été dessiné par l’architecte biterrois Adrien AVON (illustration ci-contre).

Une souscription avait été lancée auprès des habitants. Elle se déroula en 2 temps et atteignit la somme de 12 763,60 francs. Voir ci-dessous la liste complète des Sauviannais qui participèrent à cette souscription.

La signature du sculpteur est inscrite sur le socle du coq à l'arrière, côté gauche (côté des noms gravés).

L’entrepreneur biterrois qui fabriqua la colonne était LACHAISE, qui travaillait régulièrement avec Jean MAGROU.

Comme on peut le voir sur l’illustration ci-contre, le coq devait avoir les ailes déployées.

Toutefois, compte tenu de l'emplacement du monument, au milieu des arbres, il fut demandé à Jean MAGROU de réaliser un coq aux ailes repliées, de crainte que la chute d’un arbre n'abimât la sculpture.

L’ouvrage fut installé en juillet 1924. L’inauguration officielle eut lieu le 30 novembre 1924.

L’implantation du monument fut modifié en 1992 (il fut rapproché de l’église) et il fut posé sur un piédestal de trois marches.

Ce piédestal disparut lors de la rénovation du monument en 2016.